Le cerf nous apporte beaucoup, n’oublions pas de lui donner un peu ….

Dernier des grands mammifères vivant à l’état sauvage dans notre région, le cerf est avant tout une source inépuisable d’admiration, d’émotion, de curiosité mais aussi d’activités sociales et économiques génératrices de revenus non négligeables.

Il nous offre la plus spectaculaire manifestation d’une nature sauvage, le mystère de son comportement si particulier, le spectacle de sa beauté, témoignage de l’aboutissement de l’évolution de l’espèce, des émotions fortes, son trophée et ses mues, sa venaison de qualité ….

Il apporte un peu de vie aux habitants du pays de Tronçais et une incroyable attractivité pour notre forêt….

Il génère de nombreuses activités : chasse, brame, recherche des mues, observation, photographie animalière, étude comportementale, activités associatives …. Leurs retombées économiques sont : locations de territoires de chasse, ventes de bracelets, locations annuelles ou saisonnières, soutien au petit commerce local, valorisation des biens immobiliers …. Sans oublier les emplois induits et les manifestations populaires liées à sa seule présence.

Certes il cause quelques dégâts aux régénérations en forêt et aux cultures riveraines, mais la balance reste plus que positive.

Voilà pourquoi, nous devrions au moins reconnaître ses apports, lui laisser quelques moments de quiétude, pour lui permettre en particulier de se reproduire dans les meilleures conditions, l’autoriser à vivre dans tous les massifs où sa présence est possible …. En résumé, lui témoigner un minimum de respect !

Objet de tant de passions, parfois contraires, il est aujourd’hui essentiellement source de conflits d’opinions ou d’intérêts individuels à court terme, de mépris ou de convoitise.

Nous voulons encore croire qu’une prise de conscience collective amène tous ceux qui portent intérêt, pour quelque raison que ce soit, à ce trésor vivant, à se rassembler pour que nos enfants puissent encore l’admirer ailleurs que dans des parcs de chasse ou d’attraction. 

Nous rappelons de nouveau que la faune sauvage est le bien de tous et que l’on ne peut accepter que quelques-uns se l’approprient ou le dilapident.