SOCIETE DES AMIS DE LA FORET DE TRONCAIS (« SAFT »)

Mairie de Cérilly
Place de la mairie
03350 CÉRILLY                                                                                        

 

 

Cérilly, le 15 OCTOBRE 2012

Monsieur le rédacteur en chef,

Vous avez cru bon de publier, dans votre livraison d’octobre, un article intitulé Allier : Tensions autour du brame. Cet article, mettant en cause la SAFT, reprend de façon très particulière et spécieuse un certain nombre d’éléments du site Faune Sauvage, en les ordonnant et les présentant de façon à faire croire à vos lecteurs qu’il pourrait exister des « tensions » entre les chasseurs, les naturalistes et les associations de préservation du patrimoine. 

L’auteur, qui n’a pas cru devoir signer son papier (on peut le comprendre) désire, à l’évidence, faire naître un débat qui n’existe pas.

Votre revue, en prenant la responsabilité de publier ce texte sans prendre l’élémentaire précaution d’en vérifier les assertions, manque à son devoir déontologique.

Aussi la SAFT demande-t-elle que soit publiée dans votre prochain numéro la mise au point suivante en lui réservant la même place et la même surface dans votre pagination.

Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée

 

Pour le Conseil d’Administration,

Le Président

 

TEXTE DE LA MISE AU POINT DEMANDEE PAR LA SAFT

« L’objectif statutaire de la Société des Amis de la Forêt de Tronçais (SAFT) est « d’assurer la conservation des arbres, des animaux, des sites et monuments pittoresques de la forêt domaniale de Tronçais et des forêts domaniales environnantes ». Depuis sa fondation, en 1937, la SAFT s’est attachée à poursuivre cet objectif, en privilégiant toutefois la sylviculture et  le patrimoine culturel dans ses travaux et publications. 

Aussi a-t-elle tout naturellement accueilli en son sein le groupe « Faune Sauvage », regroupant des passionnés de cervidés et de la vie animale en général, dans l’idée d’opérer une ouverture vers des amis de la forêt ayant une approche parfois différente, mais complémentaire, de la sienne et d’enrichir le spectre de ses connaissances. Ainsi, naturalistes, photographes et cinéastes animaliers, chasseurs à tir, veneurs, agriculteurs, amateurs ou connaisseurs de la faune sauvage échangent leurs points de vue afin d’élaborer des propositions cohérentes allant dans le sens d’une amélioration de la situation actuelle. La SAFT en permet l’expression  dans son Bulletin annuel et lors des « Rencontres de Tronçais » qu’elle organise. 

Faune Sauvage respecte la déontologie de la SAFT qu’elle tient en permanence informée de ses projets et actions.  Elle propose ses analyses au public et développe en toute liberté ses arguments sur le site Faune Sauvage (http://fs.amis-troncais.org/), distinct de celui de la SAFT (http://www.amis-troncais.org). Par ses observations rigoureuses et ses études de données objectives concernant la population des cervidés de Tronçais et ses environs, Faune Sauvage souhaite contribuer, dans un esprit de concertation, à l’amélioration de la gestion de cette population sur le long terme. 

La SAFT ne prend pas position sur la chasse ; FS propose d’en modifier certaines modalités : la SAFT ne voit pas de raison majeure à s’opposer à l’expression de ce point de vue. 

La SAFT, pour sa part, reconnaît la valeur patrimoniale de la chasse, en particulier de la vènerie, à Tronçais ; les veneurs se voient ouvrir les pages de son Bulletin et participent à ses « Rencontres ». 

La SAFT se veut « fédératrice », Faune Sauvage également ; le dialogue se noue entre certains chasseurs, naturalistes, forestiers et agriculteurs et quelques points d’accord ont déjà été trouvés. Le profond attachement à la forêt manifesté par les uns et les autres permettra, à n’en pas douter, de trouver de nouveaux terrains d’entente. 

La SAFT n’admet pas qu’une présentation caricaturale, probablement guidée par de forts a priori de la part de son auteur, trahisse à ce point l’esprit des écrits et actions de Faune Sauvage. Elle invite les lecteurs de « Plaisirs de la chasse » à se faire une plus juste opinion d’une situation qui, à Tronçais, ne présente pas aujourd’hui le caractère conflictuel aigu qui ressort de l’article paru dans le numéro 723 d’octobre 2012,  en consultant directement les sites et publications respectifs de la SAFT et de Faune Sauvage.

Le Conseil d’Administration de la SAFT