Après avoir refusé tout plan de chasse à madame Kaak, la Préfète du Cher signe un nouvel arrêté (Annexe 1, Arrêté N°2017-1-1363) autorisant monsieur Millereux, lieutenant de louvèterie, à organiser de nouveaux abattages diurnes et nocturnes sur sa propriété. Alors qu’elle est occupée à soigner ses chevaux, elle est surprise par la battue du 22 novembre dont elle n’avait pas été informée. Profondément choquée, elle est hospitalisée à Bourges.
Avertis, deux de nos membres, inquiets pour sa santé et sa vie, informent immédiatement les services de la préfecture, la gendarmerie de Saint-Amand-Montrond et un proche voisin va avertir les gendarmes sur site de vive voix. Conformément aux ordres reçus, ces derniers lui interdisent d’apporter son soutien à madame Kaak qu’ils prennent alors en charge jusqu’à son hospitalisation.
Une quarantième opération d’abattage est néanmoins organisée sur sa propriété, le 28 novembre, par monsieur Millereux et les louvetiers du Cher. Les gendarmes sont de nouveau mobilisés en nombre pour « barrer » les quatre chemins menant à sa propriété. Une équipe supplémentaire a pour mission d’assurer la sécurité de madame Kaak. Elle ne pourra recevoir aucune visite durant toute la chasse et ne pourra pas circuler librement sur sa propriété.
Devant l’impossibilité de faire valoir ses droits fondamentaux au niveau départemental, madame Kaak forme un recours hiérarchique auprès des ministres de tutelle (Annexe 2, Contestation-Arrêté-2017-1-1363) et en appelle au Défenseur des Droits, au Premier Ministre et au Président de la République.
Un argumentaire contestant le dernier arrêté de destruction est joint (Annexe 3, Contestation-Arrêté-2017-1-1363). Madame Kaak nous autorise à diffuser les documents cités pour faire connaître la situation qu’elle et ses enfants subissent depuis plus de vingt ans.
Notre coordonnateur a sollicité un rendez-vous à la nouvelle Préfète du Cher pour lui transmettre nos témoignages et lui faire part de nos sérieux doutes quant au bienfondé des actions engagées tant sur le fond que sur leur forme, leurs conséquences et l’apparente « démesure » des moyens déployés. Il n’a reçu aucune réponse à ce jour.
Annexe 1, Arrêté N°2017-1-1363